Parti de rien, Serge glisse sur le clavier.
Les mots sont une puissance de l'esprit.

jeudi 16 janvier 2014

L’histoire d’un mec.


L’écho de merci, petit mot qui, comme écrit dans le mémoire du mec, forme aussi le mot crime. C’est quoi le parallèle ? Simplement que merci résonne très fort, et que le crime commis serait qu’il tue l’égo.
Le mec a une histoire, comme chacun, et que l’histoire forge celui qui se montre. Raconteur d’histoires, il vous en narre une petite.
Avant, bien avant, ce mec s’est tourné vers l’enseignement. Il y trouva une piste aux étoiles. Il ne voyait pas (ou ne savait pas) que les étoiles n’étaient pas dans ses yeux, mais autour de lui. La salle, la scène qui s’étalait sous ses pas était aussi ce jardin sur lequel il faisait pousser un tapis de lauriers. Et les lauriers étaient pour lui.
Quel monde merveilleux et magique, ici il sait qu’il a raison, c’est ce que l’on attend de lui : savoir. Et du coup, comme il sait, qu’il est reconnu, on vient le voir pour des conseils. Jamais à court d’idées, toujours la solution, il flatte son égo.
Les années sont passées, le modèle semblait convenir mais doucement, des choses bougeaient, et le mec ne l’analysait pas, il avançait, sûr de sa route. Qu’est-ce qui changeait ? La multiplication des conseils. De plus en plus de monde se tournait vers lui, l’égo gonflait. Inconscient incompétent, voire qu’incompétent, il donnait la route en envoyant tout ce monde sur des territoires inexplorés, c’était leur champ du possible, pas le sien. Il restait sur son piédestal.
Intuitif, rebelle, sensible, éclaireur, imaginatif, râleur, fier… l’image construite, son ego. Et il croyait qu’il était plusieurs, multiples changeant de masque au gré des situations, des environnements. Persona, son masque est-il posé sur le visage, ou le tient-il à la main pour juste le remonter tel un loup ?
Incompétent, il n’a pas remarqué que doucement il offrait de plus en plus d’alternatives aux réponses qu’il proposait. « Voilà 2 portes ! Chacune est une option, à vous de choisir. Nous analyserons ensuite votre choix et nous trouverons réponses pour avancer. »
Quel parallèle : « nous analyserons votre choix ». Mais quelle était la demande, répondait-il à la sienne ? Entendez par-là, qu’il répondait à sa demande, pas à la demande de l’autre, prenant place pour l’autre, chez l’autre, tel un caméléon, il se fondait en l’autre.
Et la conscience émerge a minima, du métier de l’accompagnement qu’il a finalement créé, il voit bien que son arc n’est pas le bon, que la corde qu’il tend n’est pas celle qui doit décocher la flèche.
L’égo n’en prend pas un coup, il comprend que son territoire doit se nourrir du territoire des autres. Sortir du cadre devient finalement ouvrir le cadre !
Il abandonne « éclaireur » qu’il pensait central et le remplace pas défricheur. Un éclaireur revient toujours vers la garde, lui avance et quand il se retourne, il s’aperçoit juste qu’il est loin, pas toujours suivi par les autres. Les a-t-il perdus, égarés en chemin ? Le mec ne cherche pas de réponse, il part défricher autre part…
Tous les cheminements qu’il fait, les questions qu’il se pose, les introspections qu’il réalise, l’amènent  toujours à la porte… des métiers de la connaissance humaine. Il ouvre alors son cadre au coaching. Il aime dire que la vie c’est des rencontres, une rencontre, la liaison qui s’opère, l’étincelle qui éclaire. Assurément, il a « embrassé » cette formation. Il voit toujours Ego, il ne le cache pas, persona est là.
Hier, ce mec a fait encore des rencontres. Il a flatté Ego, mais conscient, et il a joué le rôle attendu. Il ne pouvait pas croire qu’il serait imposteur sur le rôle demandé, mais il ne savait pas qu’il avait si bien cheminé… compétent.
II – IC – CI – CC : il y aura toujours des mouvements de yoyo, mais le crime serait de tuer Ego. C’est un moteur, il semble apprendre à le calibrer. Il le sait.
Juste pour clore ce post, un quatrain :
A la conscience de ma vaine impuissance, santé !
Si tu t’abreuves à mes lèvres perlées, danger !
Par le chemin que tu choisis, affirme l’envie !
Par la force de l’esprit qui bascule, pose ta vie !
Un mec.


dimanche 12 janvier 2014

Ce mec me parle...


Ce mec me parle...

Je me fais un cadeau pour mes 50 piges !

Découvrez son talent, ouvrez-vous aux textes, laissez entrer les mélodies !
En surfant sur le net, vous pouvez découvrir plusieurs de ces facettes et comment il a évolué au fil des années. Depuis 1990, la voix brute s'est imposée aux sons des instruments.
Pour moi, le plaisir est toujours présent. Dans ma cd-thèque plutôt hétéroclite, ou éclectique, il côtoie Brel, Cabrel, Brillant, Chédid, Souchon, Voulzy, Mitchell, Aubert... et aussi Ramazoti, Zucchero, Texas, les Beatles, Seal, Marvin Gay ou Anastacia...
Il me fait l'immense honneur de venir pour un concert privé, sur mes terres, acceptant l'invitation suite à une incursion de ma part dans son monde quand je lui ai demandé l'autorisation d'écrire sur une de ses chansons.
Alors ses 50 ans, associés aux miens, donneront je l'espère, à tous ceux qui accepteront l'invitation, un siècle de musique dans la tête !
Coachiquement votre,
Serge